Je suis devenue mère porteuse pour une famille riche afin de pouvoir financer le traitement de mon mari, qui souffrait d’un cancer. Malheureusement, ce traitement n’a pas fonctionné, et il est décédé. Un jour, l’hôpital m’a renvoyé ses affaires, et dans sa poche, j’ai trouvé une lettre adressée à moi. Je pensais qu’il s’agissait d’une lettre d’adieu, mais ce que j’y ai lu m’a laissée sans voix.
Lorsque j’ai rencontré Daniel, je suis tombée amoureuse de lui dès le premier regard. C’était un homme calme et généreux. Nous nous sommes mariés et avons eu une fille adorable.
La vie semblait parfaite, jusqu’au jour où tout a basculé. Daniel souffrait de douleurs abdominales depuis quelques semaines, et lorsqu’il a consulté un médecin, on lui a diagnostiqué un cancer.
Je me souviens de lui allongé sur son lit d’hôpital, tremblant, et s’excusant. Je savais que je ne pouvais pas l’abandonner. Notre fille avait besoin de son père, et je ne pouvais pas imaginer un avenir sans lui. J’ai commencé à réfléchir à toutes les solutions possibles.
Un jour, je suis tombée sur un forum de femmes qui étaient devenues mères porteuses pour des familles riches. En voyant le montant qu’elles recevaient, j’ai compris que c’était une opportunité qui pourrait nous sauver.
Le processus s’est déroulé rapidement. J’ai signé les documents nécessaires, et quelques jours après, tout a commencé. Lorsque j’ai reçu la première somme d’argent, j’ai menti à mon mari en lui disant que j’avais trouvé un deuxième emploi.
L’état de Daniel s’est amélioré pendant un temps, mais malheureusement, la maladie a repris le dessus, et nous l’avons perdu.
Lorsque l’hôpital m’a renvoyé ses affaires, j’ai découvert cette lettre dans sa poche. Il l’avait écrite en sachant ce qui allait lui arriver. Je pensais qu’il s’agissait d’une lettre d’adieu, mais ce que j’y ai lu m’a laissée sans voix.
Dans la lettre, Daniel m’expliquait qu’il était au courant de ce que je faisais. Sa mère lui avait tout raconté. Il avait perçu mon sacrifice, même si je ne lui en avais jamais parlé.
Il m’écrivait qu’il ne m’en voulait pas, bien au contraire.
Il me remerciait du fond du cœur d’avoir tout fait pour lui donner une chance de vivre, même si ça signifiait que j’avais dû faire des choses difficiles et impensables.
Il m’assurait qu’il n’avait jamais cessé de m’aimer et qu’il comprenait que mes choix étaient motivés par l’amour et l’espoir de sauver notre famille.
Il était fier de moi.










